ARABPC
31 mai 2024

Interview de Nicolas Taillens par Le Nouvelliste

«Chez Taillens», oriente-t-on sur le Haut Plateau, lorsque l’on désire un pain de qualité.

L’entreprise familiale compte aujourd’hui plus de cent collaborateurs répartis dans six boulangeries et un restaurant, à Crans, Montana, Lens et Veyras. Après avoir effectué ses apprentissages de pâtissier-confiseur chez Sprüngli à Zürich, de boulanger chez la famille Wehren à Schönried, Nicolas Taillens en est à sa tête depuis 1998. Un gourmand qui ne s’en cache pas! 😋

Le tout premier goût de votre enfance?

Ce sont les tranches dorées de ma grand-mère, je devais avoir 4 ou 5 ans. Cela me rattache aux moments passés avec mes grands-parents, des moments privilégiés du côté maternel. Mon grand-père avait créé Cher-Mignon SA. C’est un joli souvenir, il y a certainement une partie de subjectivité là derrière, mais je n’ai jamais rien mangé d’aussi bon.

Êtes-vous gourmand?

Je crois que ça se voit! Je suis un très grand gourmand, fan de chocolat, plutôt sucré que salé. Je ne considère pas la gourmandise comme un péché mais comme une grande qualité.

Avez-vous une madeleine de Proust, un goût qui vous fait repartir directement dans le passé?

Je ne sais pas si ce sont les produits en eux-mêmes ou le contexte, mais ce serait les petits-déjeuners avec mes parents. Le pain et la confiture maison, ce sont des choses très présentes chez moi. Mon père n’était pas tous les jours présent, il était en production, mais les petits-déjeuners étaient magiques.

Lire l'article complet